FACETTE – theÜ

Mon activité artistique ne se résume pas qu’à l’illustration. Dans les articles « FACETTE », je vous présente les différentes dimensions de ma créativité. Aujourd’hui, je vous parle de ma marque de vêtements : theÜ !

Appelons un chat un chat

Bonjour, je m’appelle Floriane Schütz mais vous pouvez m’appeler Pika. C’est plus facile à prononcer, n’est-ce pas ?Depuis plus de trente ans que je le porte, mon nom de famille ne m’avait jamais plus intriguée que ça. Comme on s’habitue à sa couleur de cheveux ou à l’endroit où sont rangées les choses à la maison depuis toujours. Ça fait partie du décor.

Pourtant un beau jour, mon regard a été attiré par la seule voyelle de mon nom, permettant qu’on puisse simplement le prononcer, ce ü, au beau milieu du mot, en équilibre entre trois consonnes d’un côté et deux de l’autre, cette voyelle qui me souriait.

C’est étrange que cette voyelle ornée d’Umlaut n’ait attiré mon regard par son sourire que si récemment car c’est en partie à cause d’elle que mon nom est mal prononcé depuis des années. Ces deux petits points, qu’on n’utilise pas de la même façon en français, semblent troubler bon nombre de lecteur·rice·s. Ça et le « sch » qu’on prononce au petit bonheur la chance. J’ai donc eu droit à : choutz, skoutz, chlutz, chloutz, chlitz et autres skuts.

Sans oublier bien sûr l’hilarante blague du « Chut ! ». Ha ha.
Ce nom de famille, donc, à la consonance germanophone, tirerait ses origines du terme « archer » en allemand, d’où la petite flèche sur le logo ! Mais aussi, et c’est là que je m’étais d’abord arrêtée, il fait penser au verbe protéger, en allemand encore : zu schützen. De là à me dire que les archers protègent les châteaux et que tout est lié, il n’y avait qu’un pas

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1 + 1 = theÜ

Les math et moi ça fait plusieurs, par contre j’aime jouer avec les langues, avec les mots, avec les lettres et les écritures. Une année, j’ai même contacté plusieurs graphologues pour leur demander s’il était possible d’inventer l’écriture d’un personnage fictif en se basant sur son caractère, sa personnalité. Une des réponses qui me sont parvenues a été quelque chose de l’ordre de : vous me faites une blague ?

En réfléchissant à l’identité de mes créations, à ma propre identité artistique et au besoin vital de pouvoir communiquer clairement sur chacune des facettes de mon activité, il est devenu évident que je devais nommer la catégorie « vêtements », lui donner un corps propre, une image bien à elle et donc un nom et un logo.

Mon illumination aura donc été d’apposer cette voyelle souriante sur les vêtements que je crée. Un choix qui a du sens à mes yeux :

theÜ, je le prononce [ðə juː], « the you ». Parce que ce qui m’importe c’est que toi, you, tu te sentes bien, tu te sentes toi en portant mes créations. C’est pourquoi je te demande régulièrement ton avis sur ce que tu aimes, n’aimes pas, ce dont tu as besoin et ce qui te fait envie !

theÜ, en version longue, c’est « the U with Umlaut » : un cocktail d’affinités, d’histoires et d’humour, un mélange de langues, une célébration de la diversité. Un rappel de mes racines et un appel à l’ouverture.

theÜ c’est tout sauf de la fast fashion ! C’est pour cela que je travaille beaucoup avec les vêtements du fabricant Stanley/Stella et que je fais régulièrement appel au professionnalisme d’un imprimeur liégeois pour des produits d’une qualité irréprochable.

theÜ c’est aussi une marque amusante et sensible qui répand de la bonne humeur autant que possible 🙂 À travers des jeux de mots, des illustrations cocasses et des designs soignés, dans le même esprit que toutes les autres facettes de mon activité artistique d’ailleurs, j’aime mettre du ❤️ à l’ouvrage !

On conclut ?

L’objectif ultime de ces vêtements, c’est de créer du lien.

Du lien avec soi-même en s’offrant des produits originaux (voire carrément uniques) qui nous ont tapé dans l’œil ET qui sont alignés avec nos valeurs.

Du lien avec les autres en partageant des sourires via les designs qui ne toucheront que les personnes sensibles aux mêmes sujets que toi.

Du lien avec l’environnement également, en évitant la fast fashion et la grande distribution pour promouvoir le travail de talents locaux et les initiatives éco-responsables !

theÜ, tu le prononces comme tu le sens !
Retiens aussi ma préférée : the smiling YOU.

Parce que c’est ma marque et elle est là, pour toi.

Pika